Ramassage, épluchage, cuisinage des châtaignes: bilan complet
Je vis à la campagne et ma maison est entourée de châtaigniers. Il y a deux ans j'avais vainement tenté de faire quelque chose de toutes ces magnifiques châtaignes qui me tombaient dessus et que je ne pouvais pas m'empêcher de ramasser: échec total.
Heureusement existe Marmiton. Munie des précieux conseils trouvés sur ce non moins précieux site, j'ai réussi cette année à faire quelque chose des six ou sept kilos de châtaignes ramassés, et j'en ai tiré des enseignements très précieux que je vous livre ici (je vous conseille aussi d'aller lire l'article de Clea sur - toujours - notre bien-aimé Marmiton)
la saison des châtaignes est très, très courte: dès que vous les voyez commencer à tomber, partez en ballade et ramassez-les, une fois au sol elles s'abîment très vite; ne remettez pas au week-end suivant l'opération ramassage.
si vous repérez un arbre particulièrement productif et qui fait de belles châtaignes bien rondes, lourdes, brillantes, conservez l'adresse: les variétés sont très nombreuses et certains châtaigniers ne produisent que de maigres fruits, alors que d'autres vous rempliront les poches dare-dare;
bon ben voilà, c'est à peu près tout; moi je suis pas une experte après tout hein...
Une fois épluchée donc cette quantité astronomique de châtaignes, il a bien fallu que j'en fasse quelque chose! J'ai donc testé le poulet aux olives et aux châtaignes et cette association m'a beaucoup plu (ma seule variation par rapport à la recette d'origine a été de terminer la cuisson du poulet en cocotte fermée au four):
MAIS la recette dont je suis le plus fière est sans nul doute la confiture de pommes et de châtaignes... dont je vous livrerai la recette la prochaine fois, ainsi que celle des carrés aux flocons d'avoine fourrés à ladite confiture. Bon week-end!